Sunday, July 09, 2006

Début de projet

Salut à tous
Je crée ce blog afin de montrer comment créer sa voiture sur mesure. Un trois roues 100% électrique.
Il sera simple, discret, et surtout différent dans la forme de ce que l'on peut trouver sur le marché. Ca ne sera pas une boite à chaussure style kangoo ER ou saxo électrique ^^
J'attends vos commentaires, et surtout les critiques ^^

Philosophie du projet







CO² en augmentation



Les bilans de l'année 2007 sont sans appel : les voitures qui rejettent le plus de CO2 ont cartonnées. Plusieurs records de ventes ont été établis.


La plus petite Ferrari, la F430, rejette 420 g/km de CO2, la plus grosse, la F599 GTB, 490 g/km. Ferrari a établi un nouveau record de ventes en 2007, la marque
au cheval cabré a en effet vendu plus de 6400 voitures. C'est un résultat en hausse de 15 % par rapport à 2006. La plus petite Lamborghini, la Gallardo, rejette
400 g/km de CO2, et la plus puissante, la Murcielago LP640, produit 495 g/km de CO2. Lamborghini n'avait jamais vendu autant de voitures qu'en 2007.
Avec 2406 ventes dans le monde, la marque progresse elle aussi de 15 % par rapport à 2006, qui n'avait vu que 2087 autos vendues. La Rolls Royce Phantom
ensuite, rejette 385 g/km de CO2, et elle ne s'était jamais aussi bien vendue qu'en 2007. 1010 clients satisfaits. C'est la quatrième année consécutive de hausse
des ventes. Nous sommes heureux de constater que toutes ces autos sont très chères. Ceux qui les achètent doivent aussi avoir les moyens de compenser leurs
fortes émissions de CO2.


Le concept de la Venturi Fetish, celui d'une GT haut de gamme zéro pollution, a été repris par Tesla, mais la concrétisation se fait attendre, et pour l'heure,
super-luxe rime avec super-émissions de CO2, quoique la Lexus LS600h (219 g/km de CO2) ait fait une percée étonnante. Cette auto étant cependant très
récente sur le marché, on attend de voir si elle va confirmer... Mais il y a un problème quand les plus belles autos du marché, les voitures qui font rêver tout le
monde, sont celles qui rejettent le plus de CO2. Peut-être le législateur devrait-il considérer le CO2 au même titre qu'un polluant toxique, comme le monoxyde
de carbone, avec une limite d'émission par voiture. Mais électriques où à hydrogène, nous attendons toujours des voitures de rêve zéro pollution.



Pétrole en augmentation



Des hydrocarbures pas chers pour qu'on puisse en consommer autant qu'on veut, ou, une réduction des émissions de gaz à effet de serre
pour combattre le réchauffement de la planète. C'est le beurre ou l'argent du beurre, l'un ou l'autre. Nous avions cru (!) que toute la classe
politique avait adopté les thèses écologistes, nous avons eu la désagréable surprise de voir des acteurs politiques de premier plan demander le
maintien du pouvoir d'achat. Il va y avoir du boulot, si le gouvernement doit garantir le prix d'une ressource fossile en voie d'épuisement ! Même la
TIPP flottante (baisse des taxes quand le pétrole monte, hausse quand il descend) n'est pas morale. L'état n'a pas à servir de coussin amortisseur
pour adoucir la réalité du renchérissement du prix du pétrole. La TVA devrait-elle aussi devenir flottante pour éviter que les revenus de l'état
augmentent en cas d'inflation ? Le calcul rapide est de surcroît faux, ce n'est pas parce que le prix d'un produit augmente, que les revenus d'une
taxe proportionnelle au volume vendu augmentent d'autant. Quant à cette hausse, elle n'est pas celle du peak oil (le jour où la demande de
pétrole sera supérieure à l'offre), pas encore, elle est plus simplement la marque de la nervosité des marchés boursiers face à plusieurs
incertitudes. Mais l'avantage de la situation est de nous faire passer un bac blanc, prélude à l'épreuve réelle, et de nous y préparer.


Pour toutes les entreprises dont le business-model repose sur un pétrole pas cher, il n'y a que 2 alternatives. Soit on réécrit le business-model
pour l'adapter au pétrole cher, soit on ferme la boite. Ce n'est pas gai, mais il faut le dire clairement, et c'est ce que le gouvernement devrait
faire.


Groupes pétroliers et grands constructeurs



La voiture électrique est une réalité. Les premiers véhicules automobiles roulant à la fin du 19ième siècle étaient électriques. Cependant, les
contraintes de l'époque liées aux batteries et la découverte des puits de pétrole aux Etats-unis ont progressivement laissées place au moteurs
à explosion que nous utilisons tous.



Au milieu des années 90, GM, par l'intermédiaire de sa filiale Saturn, lança l'EV1. Cette voiture était uniquement disponible en location longue
durée et non à la vente.


Le but de l'EV1 était d'une part, de satisfaire les nouvelles lois californiennes sur les véhicules à zéro émission du début des années 1990.
Ce programme ZEV (Zero emission vehicule) spécifiait qu'en 1998, 2% de l'ensemble des véhicules mis en circulation devaient ne plus émettre
aucun gaz polluant. GM dépensa plus d'un milliard de dollars pour développer et commercialiser l'EV1, bien qu'une grande partie de ce coût fut
pris en charge par l'administration Clinton.


En 2001, GM annula le programme EV1. Malgré des listes d'attente de clients et un retour positif des locataires, GM déclara qu'il ne pourrait
écouler assez de voitures pour rendre ce programme rentable et qu'une liste d'attente de 5000 personnes ne générait que 50 clients réellement
disposés à louer. Cependant, chaque EV1 offerte à la location trouva preneur. Le prix du véhicule utilisé pour le calcul des loyers variait de
33 995 $ à 43 995 $, ce qui représentait des loyers mensuels de 299 $ à 574 $. Un officiel de l'industrie automobile déclara que chaque EV1
coûtait à GM environ 80 000 $, incluant les coûts de recherche et de développement. Le prix de location des véhicules dépendait également
des remises pratiquées par les états. À l'époque, le coût de l'électricité employée comme force motrice du véhicule revenait à environ 1/2 à
1/3 du coût en essence.


Un reportage diffusé sur la chaîne publique PBS en juillet 2006 (Who killed the electric car? de Chris PAIN) met en cause les constructeurs
automobiles soutenus par les lobbies pétroliers et l'administration Bush pour "pousser" GM à arrêter le programme de l'EV1.


A cette époque, la technologie (et en particulier celle des batteries) permettait de réaliser un véhicule électrique susceptible de répondre aux
besoins d'une grande partie de la population. Mais les réalités économiques étant ce quelles sont, l'EV1 fut enterrée (broyée plus exactement,
alors qu'elle était en grande partie recyclable).


Seule une entreprise indépendante des pétroliers et grands constructeurs pourra, et sera capable de proposer un véhicule électrique satisfaisant
le "besoin de tous".



Responsabilisation



Nous en sommes en présence d'un dilemme: devons nous continuer sur notre lancée, et ne rien changer, afin de préserver notre bien être
personnel? Ou bien penser aux générations futures, et l'état dans lequel nous sommes en train de leur laisser la planète? Et agir en conséquences.


L'avez vous remarqué? Mais la nature commence à ressentir les effets de nos actions. Chaque été lorsque je pars en vacances dans la maison
familiale, je constate avec stupeur la dégradation de l'écosystème. Fini les petits poissons néons dans l'eau au milieu des algues, fini les ballades
dans le maquis avec les rouges gorges. Tous ces petits plaisirs sont en train de disparaître. Lorsqu'il n'y aura plus rien pour nos enfants, à qui
devront nous rendre des comptes?


Le véhicule électrique n'est pas LA solution, mais UNE DES solutions qui pourrait nous permettre de corriger les erreurs commises; et surtout
de se sevrer des grandes compagnies pétrolières qui, depuis 1 siècle, oeuvrent uniquement dans leur propre intérêt financier.


Pour leur "bien être", les gens préfèrent avoir un véhicule ayant 400 km (près de 800 pour les four à mazout) d'autonomie et le recharger en 5
minutes, plutôt qu'un véhicule alimenté par des batteries leur permettant de parcourir seulement 200 km mais se rechargeant en quelques
heures.



Combien de Km parcourez-vous par jour en moyenne? 20, 30, 40 pour ceux ayant un travail éloigné de leur domicile?


Comment rechargez vous votre téléphone mobile? en 5 minutes toutes les semaine ou en quelques heures lorsque vous rentrez chez vous le soir?
Il faut concevoir la voiture électrique comme un GSM avec des roues (d’ailleurs la batterie du prototype qui donna naissance à la Tesla roadster
était composée de batteries de téléphone portables).


Et les énergies alternatives me direz vous?


Les biocarburants? Ils sont un non sens écologique, économique et déontologique.
« Le pétrole augmente, alors nous allons le remplacer par des substituts », exemple avec la NASCAR qui tourne à l’éthanol (on peut
consommer 80L/100 et rouler "vert"). Quel en est le résultat ? Regardez le prix des pâtes. Je ne dis pas que les biocarburants sont la cause
unique à cette augmentation des matières premières (c'est compliqué la géopolitique), mais ils y contribuent. De plus, est il éthique de rouler
avec ces biocarburant alors que des pays ne peuvent pas se nourrir convenablement.


Mais je ne développerai pas plus, je n’ai pas les connaissances géopolitiques nécessaires pour ce débat.


Reste le pari sur l’avenir avec les énergies renouvelables, comme l’éolien, l'hydro-électrique, le solaire, la géothermie.



Véhicule électriques



Un véhicule électrique est un véhicule dont la propulsion est assurée par un moteur fonctionnant exclusivement à l’énergie électrique, à la
différence des véhicules hybrides, disposant fréquemment de deux moteurs dont un électrique.


Les véhicules routiers électriques ont vu le jour au début du XXe siècle, la Jamais Contente fut ainsi la première voiture à dépasser les 100km/h,
de petits véhicules de livraison furent en outre utilisés. Le moteur à explosion fit bien plus de progrès que les accumulateurs et le véhicule routier
électrique tomba vite en désuétude. Le transport automobile commencera à se préoccuper de rechercher dans la voiture électrique un moyen de
transport ne polluant pas l'air durant son fonctionnement, avec l'avènement des questions de pollutions atmosphérique (CO2 et particules) et
sonores.


Les véhicules électriques fonctionnent le plus souvent sur batteries. Les premiers modèles équipés de batteries au plomb souffrent d'une
autonomie faible, de nouvelles technologies de batteries arrivant à maturité, ( Ni-Cd / Ni-Mh / Li-ion ) il existe peut-être un avenir pour le
véhicule électrique, si les problèmes du veillissement et du recyclage des batteries se résolvent.


Les batteries ont une usure et un vieillissement important, et leur fabrication et leur décharge (elles sont peu recyclables) polluent. Mais l'intérêt
de la voiture électrique (outre l'absence de consommation d'essence) est sa durée de vie. Les réparations sont peu fréquentes (pas de boîte de
vitesse, moins de courroie, moteur ayant une duré de vie de 1000000 de km). De plus elles sont moins bruyantes.



Mais les véhicules électriques présentent également des avantages séduisants. Leur 'carburant' est moins cher, ils sont plus simples d'entretien
et le moteur peut effectuer jusqu'à 1 MILLION de km pour les voitures. Le surcoût à l'achat est réduit par des aides d'État, une voiture
électrique est amortie en 6 ans et un scooter électrique en 2 ans par rapport à un modèle conventionnel.


Leur principal inconvénient réside aujourd'hui dans leur faible autonomie, leur prix d'achat élevé, notamment pour les batteries qui sont
généralement proposées en location par les constructeurs, un service après vente inadapté (tant au niveau du savoir-faire que de la répartition
géographique) et un prix de revente totalement dépendant de l'état des batteries. L'économie du véhicule électrique fait que son prix de revient
kilométrique (prk), intégrant l'ensemble des coûts et produits (coût d'acquisition, aides de l'état, produit de revente), est largement supérieur à
celui d'un véhicule diesel.


Recemment, le gouvernement a mis en place un système de bonus/malus favorable aux véhicules les moins polluants.


Ainsi pour une voiture électrique (qui entre dans la catégorie des véhicules émettant moins de 60g Co²/km), un bonus spécifique de 5000
euros à l'achat est prévu.


Pour une voiture hybride, l'aide de 2000 euros est maintenue. Les personnes concernées par cette aide et les seuils ne sont pas modifiées
(<140g CO2/km). A partir du 1er janvier 2008 cette aide ne sera plus versée sous la forme d'un crédit d'impôt mais
directement au moment de l'achat. Elle sera déduite du prix d'achat et identifiée sur la facture. Mais elle sera supprimée en janvier 2009 >_<